Paris le 7 juin 2018
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Conversation
À propos des deux analytiques du sexe
Lacaniennes, les deux analytiques du sexe le sont. Elles ne sont pas le fruit de l’enseignement déclaré de Lacan. Bien plutôt, viennent-elles de la découverte d’éléments du séminaire, dispersés comme autant de grains de sable. Jean Allouch les réunit et en déduit sa proposition des deux analytiques du sexe.
De là, une fécondité certaine dont témoigne la sémantique analytique qui s’en trouve rénovée. Le style aussi se trouve engagé dans cette nouveauté.
Une conversation s’engagera entre différents lecteurs de la proposition de Jean Allouch sur les deux analytiques du sexe. Elle invitera les personnes présentes ce jour-là à s’y joindre autour de trois thématiques : la liberté ; les trois diagrammes ; le versement de la première analytique du sexe à la seconde. De la liberté, il sera précisé qu’elle est l’effet de la triple inexistence du rapport sexuel, de la jouissance de l’Autre et de l’Autre de l’Autre. Des trois diagrammes, il sera dit que « l’effet d’entre » produit par la scène lacanienne, induit la constitution d’un cercle magique. Quant au versement de la première dans la seconde analytique du sexe, son approche réhabilite la fin de l’analyse prise comme traumatisme.
« La petite troupe »