Dominique-Anne Offner
Le corps de la lettre
Sans faire la généalogie de l’écriture, ce dont nous n’aurons aucun besoin dans ce séminaire, il s’agit juste de mettre quelques repères en place, de façon à comprendre les différents usages, les différentes occurrences de la lettre, telles que Lacan les utilise, car il leur donne des valeurs différentes.
L’usage des lettres dans les quatre discours analytiques : Séance du 9 janvier 1973
« Depuis, j’ai mis l’accent sur ce que j’ai fondé d’une articulation précise, celle qui s’écrit justement, s’écrit au tableau de 4 lettres, de 2 barres et de quelque traits, nommément 5 qui relient chacune de ces lettres. Une de ces barres [traits] – puisqu’il y en a 4 [lettres], il devrait y en avoir 6 : 6 barres [traits] – une de ces barres y manque.
Ce qui, de cette façon dont c’est écrit, que j’appelle discours analytique, ceci est partie d’un rappel, d’un rappel initial, d’un rappel premier : c’est à savoir que le discours analytique est ce mode de rapport nouveau qui s’est fondé seulement de ce qui fonctionne comme parole, et ce, dans quelque chose qu’on peut définir comme un champ. »
Notes de Patrick Valas :[la fonction de la parole dans le discours analytique mène à la production de S1, de signifiants de la « bêtise », porteurs d’aucun message, d’aucun signifié, d’aucun sens,
mais c’est dans leurs « non-sens », ceux du symptôme, du lapsus, du rêve… que se trouvent leurs significations de jouissance → dans une écriture à déchiffrer.
La fonction du langage renvoie à la linguistique, au couplage signifiant/signifié, avec le signifiant comme support du trait distinctif (phonème), et le signifié comme message.]
« Elle est [Φ] d’une fonction différente et pourtant elle reste une lettre. C’est très précisément de montrer le rapport, que de ce que ces lettres introduisent dans la fonction du signifiant, qu’il s’agit aujourd’hui, de discerner ce que nous pouvons – à reprendre le fil du discours analytique – en avancer.
– [a comme lettre spécifie la fonction du langage(→le fantasme),
– S(A) comme lettre spécifie la fonction de la parole (→jouissance de l’Autre),
– Φ comme lettre spécifie la fonction de l’écrit (→ce qui cesse de ne pas s’écrire)] »
(…)
« De sorte que c’est à partir du moment où – du quelque part d’un discours qui aborde la question sérieusement :
le discours analytique – que c’est à partir du moment où ce qui est la condition de l’écrit, à savoir qu’il se soutienne d’un discours, que tout se dérobera, et que le rapport sexuel, vous pourrez jamais l’écrire, naturellement dans la mesure où il s’agit d’un vrai écrit, c’est-à-dire de l’écrit en tant que c’est ce qui du langage, se conditionne d’un discours.
La lettre, radicalement, est effet de discours. Ce qu’il y a de bien – n’est-ce pas, si vous me permettez – ce qu’il y a de bien
dans ce que je raconte, c’est que c’est toujours la même chose [Rires], c’est à savoir – non pas, bien sûr, que je me répète, c’est pas là la question – c’est que ce que j’ai dit antérieurement, la première fois, autant que je me souvienne, que j’ai parlé de la lettre, j’ai sorti ça je ne sais plus quand, maintenant je vais plus rechercher, je vous dis : j’ai horreur de me relire, mais il doit bien y avoir 15 ans, quelque part à Sainte- Anne [L’identification, séance du 20-12-1961], j’ai essayé de faire remarquer cette petite chose que tout le monde connaît bien sûr – que tout le monde connaît quand on lit un peu, ce qui n’arrive pas à tout le monde – qu’un nommé Sir FLINDERS PETRIE36 par exemple avait cru remarquer que les lettres de l’alphabet phénicien se trouvaient bien avant le temps de la Phénicie sur de menues poteries égyptiennes où elles servaient de marques de fabrique.
36 Sir Flinders Petrie : The formation of the alphabet, London, Macmillan, 1912.
Ce qui veut dire, ce qui veut dire simplement ceci : que le marché – qui est typiquement un effet de discours – c’est là
que d’abord est sortie la lettre, avant que quiconque ait songé à user des lettres. Pour faire quoi ?
Quelque chose qui n’a rien à faire, qui n’a rien à faire avec la connotation du signifiant, mais qui l’élabore, qui le perfectionne. Il faudrait bien sûr prendre les choses au niveau de l’histoire de chaque langue.
Parce qu’il est clair que la lettre chinoise, celle qui nous affole tellement que nous appelons ça – Dieu sait pourquoi – d’un nom différent : de « caractère », à savoir que la lettre chinoise il est manifeste qu’elle est sortie du discours chinois très ancien, d’une façon toute différente de la façon dont sont sorties nos lettres. »
Dans « Le Corps de la lettre », Pierre Bergounioux raconte l’invention de l’alphabet.
https://www.franceculture.fr/litterature/et-lhomme-inventa-lalphabet-par-pierre-bergounioux
Pierre Bergounioux : « L’invention de l’alphabet est une révolution dans la révolution. C’est sans doute l’acte le plus éblouissant de toute l’histoire de l’espèce. Lorsqu’on les examine, en particulier les majuscules, on voit bien que le A majuscule c’est une tête de bœuf à l’envers. Le B, c’est une maison du Moyen-Orient à toit plat. Le C, gimel, c’est le cou du chameau. La lettre D, dalet, c’est la porte. Tout le passé est là mais il nous échappe car nous avons cessé de percevoir les signes comme représentant des choses, nous les percevons simplement comme l’expression d’un son. »
Les hommes inventent l’écriture pour figer sur un support physique ce qu’ils ne peuvent plus retenir mentalement.
Pierre Bergounioux : « Il s’agit dans les premiers empires esclavagistes de tenir registre des denrées, des biens que les hommes et les femmes commis au travail forcé vont apporter à la porte du temple et du palais. Leur nombre est si grand, les quantités de biens, si considérables qu’ils excèdent les capacités de la mémoire naturelle. Donc on recourt à l’écrit. On appose des marques sur des supports distincts de notre corps. Et alors, l’écriture est née et plus rien ne sera comme avant. »
Les premiers systèmes d’écriture sont des systèmes analogiques, il y a un symbole différent pour chaque objet.
Pierre Bergounioux : « On mime les choses. Le soleil égyptien, Râ ou Rê, c’est un disque, comme le soleil au ciel aujourd’hui. Le signe chinois 人 qu’on prononce rén, qui désigne
l’homme, c’est une silhouette bipède.
Seulement, il y a des milliers et des milliers de choses et les systèmes analogiques sont extrêmement lourds. »
Il y a environ 3500 ans, les hommes élaborent un nouveau système de symboles plus simple. Les symboles ne correspondent plus à des objets mais à des sons.
Pierre Bergounioux : « Il s’est trouvé des hommes, il serait beau que ce soit comme on l’a supposé des esclaves égyptiens et juifs qui travaillaient conjointement dans le Sinaï qui ont l’audace de fermer les yeux sur les choses pour écouter le souffle de l’esprit et notre non plus des choses mais des sons. C’est sans doute l’acte le plus éblouissant de toute l’histoire de l’espèce que le fait de noter avec deux douzaines de caractères les variations innombrables infinies, inépuisables de la parole. »
L’alphabet latin, que nous utilisons, dérive de l’alphabet grec qui dérive lui-même de l’alphabet phénicien.
Pierre Bergounioux : « Ce sont les Grecs qui ont presque tout inventé et qui ont ajouté cette touche qui manquait aux alphabets phéniciens, à savoir les voyelles.
C’est pour cela que leur alphabet est à la fois resplendissant et à mes yeux éternel. Il durera pour toujours. »
Mais avec la révolution numérique, la lettre perd son support physique, elle perd son corps.
Pierre Bergounioux : « Les signes, aussi bien ceux de la Mésopotamie que ceux de Gutenberg, étaient inféodés à la matière. Les lettres avaient un corps et ce corps était lui- même appliqué sur des supports qui étaient pêle-mêle des carapaces de tortues, des lamelles de bambou, du papyrus, des peaux de mouton. Or aujourd’hui, les signes chevauchent les électrons. Le signe s’est dématérialisé. C’est une ère nouvelle qui débute là actuellement. »
Toujours dans la séance du 9 janvier 1973, du séminaire « Encore » :
« À savoir qu’en somme les lettres, les lettres qu’ici je sors, elles ont une valeur différente – différentes comme lettres, parce qu’elles sortent du discours analytique – de ce qui peut sortir comme lettres par exemple de la théorie des ensembles,
à savoir l’usage qu’on en fait, et qui pourtant – c’est là l’intérêt – n’est pas sans avoir de rapport, un certain rapport
de convergence sur lequel j’aurai certainement, dans ce qui sera la suite, l’occasion d’apporter quelques développements. La lettre en tant qu’effet : n’importe quel effet de discours a ceci de bon qu’il fait de la lettre.
Alors – mon Dieu – pour terminer, pour terminer aujourd’hui ce qui n’est qu’une amorce que j’aurai l’occasion de développer, ce que je reprendrai à propos, en vous distinguant, discernant par exemple la différence qu’il y a :
– de l’usage de la lettre dans l’algèbre,
– ou de l’usage de la lettre dans la théorie des ensembles, parce que ceci nous intéresse directement.
Pour l’instant je veux simplement vous faire remarquer que : il se produit quand même quelque chose qui est corrélatif de l’émergence au monde, au monde c’est le cas de le dire, au monde en décomposition – Dieu merci – au monde que nous voyons ne plus tenir, puisque même dans le discours scientifique il est clair qu’il n’y a pas le moindre monde, à partir du moment où vous pouvez ajouter aux atomes un truc qui s’appelle le quark, et que vous trouvez que… Est-ce que c’est là le vrai fil du discours scientifique ?
Vous devez quand même vous rendre compte qu’il s’agit d’autre chose : il s’agit de voir d’où on parle. Eh bien référez-vous quand même, parce que c’est un bonne lecture, il faut que vous vous mettiez tout de même à lire un peu des auteurs,
je ne dirai pas de votre temps – je ne vous dirai pas de lire Philippe SOLLERS, il est illisible, comme moi, oui – lire JOYCE par exemple. Alors là vous verrez comment ça a commencé de se produire. Vous verrez que le langage se perfectionne et sait jouer avec l’écriture. JOYCE, moi je veux bien que ça soit pas lisible. C’est certainement pas traductible en chinois ! Seulement JOYCE qu’est-ce c’est ? C’est exactement ce que je vous ai dit tout à l’heure : c’est le signifiant qui vient truffer le signifié. »
Né en 1915, Roland Barthes s’est imposé à partir des années 50 comme l’une des figures centrales du structuralisme, mouvement intellectuel qui affirme que tout phénomène se « structure » de manière signifiante. Ainsi Barthes montre-t-il dans Le Degré zéro de l’écriture (1953), dans la continuité de la linguistique élaborée par Ferdinand de Saussure pour qui la langue est un système cohérent à étudier de façon autonome, comment « l’écriture (est) condamnée à se signifier elle-même », considérant ainsi que l’étude des structures du langage littéraire (le style en particulier) permet de déterminer les significations du texte.
Guy BELZANE, « LE DEGRÉ ZÉRO DE L’ÉCRITURE, Roland Barthes – Fiche de lecture », Encyclopædia Universalis [en ligne], http://www.universalis.fr/encyclopedie/le-degre-zero-de-l-ecriture/
Écriture article Vikidia
Panneau en écritures arabe, berbère et latine sur des panneaux indicateurs à Tizi-Ouzou, en Algérie
L’écriture est un système de représentation graphique d’une langue, au moyen designes inscrits ou dessinés sur un support (comme le papier par exemple), et qui permet l’échange d’informations sans le support de la voix. L’invention de l’écriture sert à définir la frontière entre la préhistoire et l’histoire. Avec le calcul et la lecture, c’est l’un des trois principaux apprentissages au début de l’école primaire.
Les différents types d’écriture :
Hiéroglyphes au temple de Kom Ombo, en Égypte
Il existe principalement trois types d’écriture :
1. L’écriture logographique, qui utilise un symbole (appelé logogramme) pour représenter un mot ou une marque grammaticale. Rien n’indique donc comment on doit le prononcer. Par exemple, le chinois utilise un système d’écriture logographique, les hanzis, que les Japonais ont adapté à leur langue (ils s’appellent alors kanjis) : le caractère pour chat est le même dans les deux langues, mais il se dira māo en chinois et neko en japonais.
- L’écriture syllabique, où chaque symbole représente une syllabe. En japonais, par exemple, il existe également le système des kanas qui, lui, est syllabique : le mot neko peut également s’écrire à l’aide du caractère simple ne suivi du caractère simple ko.
- L’écriture alphabétique, qui utilise un symbole pour représenter chaque son de la langue (bien qu’on puisse représenter un son à l’aide de deux signes, comme ch, et que deux symboles puissent représenter le même son, comme a et à). Par exemple, le système d’écriture des langues latines ou celui de la langue arabe sont des alphabets.
Un parchemin avec des écritures en hébreu
Les principaux systèmes d’écriture:
Alphabets
- L’alphabet latin
- L’alphabet grec
- L’alphabet arabe
- L’alphabet hébraïque
- L’alphabet cyrillique
- La devanâgarî utilisée en Inde
- Les runes encore appelés le futhark
- Les oghams
- Les alphabets d’Asie du Sud-Est
Écriture chiffrée
Écriture composée de signes, le plus souvent des chiffres qui permet la correspondance secrète entre deux personnes qui connaissent la signification des signes (la clé de chiffrement).
Syllabaires
- Le linéaire B, une très ancienne écriture grecque
- Le syllabaire inuktitut
- Le syllabaire cherokee
- Les kanas
Systèmes logographiques
- Les hanzis et les kanjis
- Les hiéroglyphes égyptiens et les systèmes qui en découlent : hiératique et démotique
- Les hiéroglyphes mayas
- Les hiéroglyphes hittites
- Les cunéiformes
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Les runes
Les runes (on dit une rune : nom féminin) sont des inscriptions qu’utilisaient lesVikings et d’autres peuples germaniques pour écrire des manuscrits ou des pierres tombales.
Nom des runes :
Fehu, en vieil anglais feoh, en norrois fé, en gotique faíhu. Signifie mouton, troupeau, puis argent, richesses. Cette rune vient de la lettre étrusque pour v, qui a également donné notre F.
Ûruz, en vieil anglais ur, en norrois ur, en gotique urus. Signifie aurochs. Cette rune vient de la lettre étrusque pour u, qui a également donné notre U.
Thurisaz, en vieil anglais thorn, en norrois þurs, en gotique þiuþ. Signifie géant.
Ansuz, en vieil anglais os, en norrois óss, en gotique ahsa. Signifie dieu. Cette rune vient de la lettre étrusque pour a, qui a également donné notre A.
Raiðô, en vieil anglais rad, en norrois reið, en gotique ráida. Signifie voyage. Cette rune vient de la lettre étrusque pour r, qui a également donné notre R.
Kaunan, en vieil anglais cen, en norrois kaun, en gotique kusma. Signifie ulcère. Cette rune vient de la lettre étrusque pour c, qui a également donné notre C.
Geƀô, en vieil anglais gyfu, en gotique giba. Signifie don. Cette rune vient de la lettre étrusque pour x, qui a également donné notre X.
Wunjô, en vieil anglais wynn, en norrois vend, en gotique winja. Signifie joie.
Haglaz, en vieil anglais hægl, en norrois hagall, en gotique hagl. Signifie grêle. Cette rune vient de la lettre étrusque pour h, qui a également donné notre H.
Naudiz, en vieil anglais nyd, en norrois nauðr, en gotique nauþs. Signifie besoin. Cette rune vient de la lettre étrusque pour n, qui a également donné notre N.
Îsaz, en vieil anglais is, en norrois ísa, en gotique eis. Signifie glace. Cette rune vient de la lettre étrusque pour i, qui a également donné notre I.
Jæran, en vieil anglais ior, en norrois ár, en gotique jer. Signifie an. Cette rune vient peut-être de notre G, mais est peut-être aussi une invention germanique.
Æhwaz, en vieil anglais êoh. Signifie if.
Perþô, en vieil anglais peorð, en gotique paírþra. De signification inconnue, peut-être poirier.
Algiz, en vieil anglais eolh, en norrois yr, en gotique ezec. Signifie élan (l’animal).
Sôwilô, en vieil anglais sigel, en norrois sol, en gotique sáuil. Signifie soleil. Cette rune vient de sigma, qui a également donné notre S.
Tiwaz, en vieil anglais tir, en norrois tyr, en gotique teius. Signifie Tyr. Cette rune vient de la lettre étrusque pour t, qui a également donné notre T.
Berkanan, en vieil anglais beorc, en norrois bjarkan, en gotique baírkan. Signifie bouleau. Cette rune vient de notre B.
Ehwaz, en vieil anglais eh, en gotique aíƕus. Signifie cheval.
Mannaz, en vieil anglais man, en norrois maðr, en gotique manna. Signifie homme. Cette rune vient de notre M.
Laguz, en vieil anglais lagu, en norrois lögr, en gotique lagus. Signifie lac. Cette rune vient de la lettre étrusque pour l, qui a également donné notre L.
Ingwaz, en vieil anglais ing, en norrois ingvy, en gotique iggws. De signification et origine inconnues.
Dagaz, en vieil anglais dæg, en gotique dags. Signifie jour.
Ôþalan, en norrois oðal, en gotique oþal. Signifie héritage. Cette rune vient de oméga, qui a également donné notre O.
L’histoire de l’alphabet
Dans la mythologie
Selon la mythologie viking, c’est Odin qui a le premier découvert les runes : il aurait passé neuf jours et neuf nuits pendu par les pieds à un arbre, sans boire ni manger, et il en serait revenu avec la connaissance des runes. Selon une autre histoire, le dieu Heimdall aurait donné la connaissance des runes à Jarl, l’ancêtre mythique de tous les nobles vikings. Le mot « rune » vient du norrois rún qui signifie secret. En effet, chaque rune avait un sens et des pouvoirs supposés, en magie et en divination et leur connaissance n’était sans doute pas donnée à tous.
Historiquement
Les runes sont vraisemblablement une adaptation d’un alphabet étrusque ou latin. On peut remarquer que les runes n’ont jamais de trait horizontal. On l’explique par le fait que les runes étaient à l’origine gravées sur des morceaux d’écorce, les lignes du bois tenues à l’horizontale. Les traits horizontaux auraient alors été invisibles, et en grand nombre, auraient fendu l’écorce.
Alphabet phonétique international
L’alphabet phonétique international (API) est un alphabet qui a été inventé pour écrire la façon dont se prononcent les mots des langues humaines.L’API ne respecte pas l’orthographe des langues, il ne fait que montrer comment elles se prononcent.
Le système d’écriture
Cette vidéo montre comment est fait le système d’écriture manuscrite et comment il fonctionne. Il vous permettra de comprendre pourquoi certaines activités favorisent l’apprentissage de l’écriture (par exemple colorier, découper puis coller des petits personnages qui défilent aide à bouger les doigts, tonifier la main et gérer l’espace). Il vous permettra aussi de saisir que certaines autres vont, au contraire, créer des difficultés.